Il y a à peine quelques mois (en mars dernier), Léonard Clarys qui habite le quartier des Tanneurs décide d’investir en espace potager un chancre urbain situé en face de chez lui, au croisement des rues des Tanneurs et de la Querelle. L’espace est modeste, on y trouve à l’époque quelques arbres, crottes de chiens et immondices.
Le 1er mai, le quartier est en fête: activités en tous genres, brocante, concerts, hamburger, gauffre chaude ou encore thé à la menthe sont de la partie.
La petite rue Dethy croule sous les babioles qui attendent acquéreurs et est envahie par des odeurs de barbecue, prêt à griller merguez et chipolata depuis les 9 heures du matin.
A moins d’habiter dans une maison ou un rez-de-chaussée avec jardin, il est particulièrement difficile d’expérimenter le travail de la terre en ville. Ne parlons même pas de l’autonomie procurée par un potager nourricier qui nécessite un minimum de 500 mètres carré par personne!
Par “travail de la terre”, il y a au moins l’idée d’être à son contact. Cherchez bien autour de vous, que voyez-vous comme espace de pleine terre (c’est à dire avec la possibilité d’un enracinement profond) à Bruxelles?